©Daquella Manera
En matière de coopération économique avec l’Europe, Israël occupe la place de chouchou. Comme tout chouchou, Israël, Etat colonisateur, est capricieux.
Ivre de lui-même, cet État né du nettoyage ethnique d’une partie de la Palestine qu’il détruit au quotidien tout en s’offusquant de l’espoir entretenu par des Palestiniens de le détruire – le destructeur condamne l’espoir de l’opprimé de voir la situation se retourner en sa faveur –, est fâché contre l’Europe. L’Europe qui pousse l’antisémitisme jusqu’à refuser d’être aux côtés de l’Etat voyou lorsqu’il viole au vu et au su de tous les lois internationales.
Pas contente, cette démocratie issue de la spoliation, qui se nourrit de l’injustice et se maintient par la violence, a décidé de punir l’Europe par des mesures de rétorsions. On ne rit pas.
Dans une tribune salutaire, Jurek Kuczkiewicz, journaliste au Soir, quotidien belge, revient sur l’arrogance de ce pays voyou, dont l’hubris finira tôt ou tard par le perdre. Les bandits finissent toujours pas se faire coffrer.
Israël, quant à lui, joue un jeu extrêmement dangereux. Par de telles réactions, l’État hébreu administre une nouvelle preuve du mépris dans lequel il tient toute légalité qui ne lui serait pas profitable. Ce faisant, il creuse obstinément son propre isolement. Cet isolement est hélas exalté en Israël par les éléments les plus extrémistes. Ceux-là dégainent systématiquement l’accusation d’antisémitisme contre tous ceux qui, au nom de la loi ou de la compassion, ne veulent plus contribuer à une occupation condamnable. C’est-à-dire à «payer et se taire».
Pour lire l’article de , cliquez sur le lien suivant : Israël à l’Europe: payez, puis taisez-vous !