
L’odieuse profanation du cimetière juif de Sarre-Union ne vous a certainement pas échappé. Ce funeste saccage a excité certains médias qui espéraient une fois n’est pas coutume attirer le chaland et son clic en agitant le chiffon rouge des méchants musulmans. Mais tout ne s’est pas passé comme le prévoyaient nombre de rédacteurs en chef qui ont fait de l’islamophobie un relais de croissance.
White privilege, hantise des médias mainstream
Tout est en effet rapidement retombé comme un soufflet. « White privilege », diraient certains : « Privilège de Blancs ». Commise par des adolescents appartenant au corps traditionnel français, non musulmans, la dégradation de près de 250 tombes de ce cimetière juif n’était plus médiatiquement bankable.
La déception dut être immense chez ces journalistes qui y devinaient déjà le goût fétide du mort, juif, profané par le musulman qui aurait fait de l’antisémitisme l’alpha et l’omega de sa vie en France et dans le monde. Fail : ces jeunes Européens de souche et de tronc ne sont pas musulmans. Chrétiens, protestants ou catholiques, athées ou agnostiques, mais pas musulmans. Ils sont, a-t-on lu, « originaires de la région », d’Alsace plus précisément. Al-Qaïda canal Flammekueche, ça n’aurait pas convaincu grand-monde.
Al-Qaïda canal Flammekueche, ça n’aurait pas convaincu grand-monde.
Rioufol, dame Pipi de l’islamophobie
Cette profanation n’a pas non plus échappé à Ivan Rioufol, islamopathe interné au Figaro, officine de propagande du marchand d’armes Dassault, le même qui vient de vendre des avions de guerre au dictateur égyptien Sissi, tueur de civils adoubé par la France, et qui apprécie beaucoup les jeunes musulmans de Corbeil-Essonnes.
Ivan Rioufol, dame Pipi de l’islamophobie, scrute la moindre crotte délictueuse commise par un musulman. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas l’acte en lui-même, ni le mobile du délit, ni même les circonstances. Toute dame Pipi qui se respecte repère le sale, le nauséabond, le dégoûtant. Son job, c’est de repérer et de nettoyer. Pas de prendre du recul pour analyser les faits. Lié à une gastro-entérite ou à une très mauvaise blague de potache, un rejet doit être nettoyé. C’est tout ce qui intéresse dame Pipi.
Rioufol lui repère, comme dame Pipi. Mais, il n’analyse pas comme dame Pipi. Rioufol ne fait ni le travail d’un journaliste ni celui d’un éditorialiste. Il repère et étale aussi largement que possible le forfait quand l’auteur est musulman ; avec évidemment la bénédiction des responsables du Figaro, qui comptent bien conserver encore longtemps leur appeau à islamophobes : la haine du musulman, ça fait du clic, donc des sous. En temps de crise de la presse, le crachat sur les musulmans vaut de l’or.
Ce sont les musulmans, même quand ce ne sont pas eux
Il arrive que, dans leur vie personnelle, les dames Pipi soient rattrapées par leur boulot ; elles se mettent parfois à voir des crottes partout, même quand il n’y en a pas. Ivan Rioufol, lui, est une dame Pipi particulière atteint aussi d’une déformation professionnelle. Chez lui, elle est une obsession, une pathologie, une névrose. Ivan Rioufol interné au Figaro, vous a-t-on dit.
Eh bien, lisez donc. Hier encore (voir la date ci-dessous, aimablement indiquée par Google), Le Figaro publiait un énième réquisitoire d’Ivan Rioufol. On apprenait alors que la profanation du cimetière juif de Sarre-Union était le fait de musulmans.

En plus gros et en direct du Figaro.

Pour accéder directement à cette saleté, cliquez sur le lien suivant (rapidement avant que la modification ne soit effective) : http://plus.lefigaro.fr/page/ivan-rioufol.

Laquelle saleté a vite disparu de la page principale de l’article…

Disparition toute relative puisque la voilà immortalisée à l’adresse suivante : http://web.archive.org/web/20150220210020/http://plus.lefigaro.fr/page/ivan-rioufol
Terminons en rappelant qu’en juin 2013 Ivan Rioufol a été contraint de se rendre au commissariat après une plainte du CCIF. Un policier lui a alors signifié sa mise en examen. L’islamopathe du Figaro n’a pas apprécié. Depuis, dame Pipi de l’islamophobie fait montre d’une ardeur exceptionnelle.