
Miliciens racistes couverts par le gouvernement, le PS et l’UMP
Harlem Désir est un ex-jeune homme, pur produit de l’écologie politique : faute de savoir quoi en faire et parce qu’on ne jette pas comme ça les outils qui ont pu servir, le parti socialiste a choisi, dans une démarche de développement durable, de continuer à en faire usage.
Harlem Désir, entré en vigueur
Passé par la très communautariste SOS Racisme, officine socialiste ayant vocation à gérer les réserves urbaines, Harlem Désir est aujourd’hui secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. Il a obtenu ce poste par le fait du prince. Harlem Désir n’est pas devenu secrétaire d’Etat, il est entré en vigueur. Comme un décret, une circulaire.
Malheureusement, comme toute circulaire ou décret entrés en vigueur, Harlem Désir s’impose de droit et de fait aux Français, notamment aux journalistes ; à l’instar de Frédéric Rivière ce matin sur l’antenne de radio RFI (Radio France International). Interrogé sur les événements survenus en France ces derniers jours, en l’occurrence les débordements après les manifestations propalestiennes, le décrété Désir a récité l’une des fiches que le parti socialiste lui a demandé de réviser avant de prendre la parole.
Voici ce que cela a donné.
Harlem Désir : Il y a effectivement une grande émotion. Il est tout à fait normal qu’elle s’exprime. La France est un pays où la liberté de manifestation est garantie. Le gouvernement y est attentif. Que chacun puisse s’exprimer. Mais la cause que l’on doit servir, que l’on veuille exprimer sa solidarité avec les Palestiniens et la situation de ceux qui vivent à Gaza et qui sont aujourd’hui victimes effectivement des bombardements, ou que l’on veuille exprimer sa solidarité avec Israël, ce qu’il faut c’est non seulement le faire dans le calme, dans le respect de l’ordre public et des lois de la République, mais avec la volonté de porter un message de paix, parce qu’il faut que s’arrêtent ces violences.
C’est mignon. Mais voilà, Frédéric Rivière ayant décidé de faire son job, le journaliste a posé une question… de journalisme.
La LDJ reçoit l’absolution socialiste
Frédéric Rivière : Est-ce que vous rangez la LDJ, la ligue de défense juive, dans ces groupes d’extrémistes ?
Pardi ! Tu vas loin Frédo !

Yossef n’existe pas. Il n’est pas propalestinien.
Rappelons que la LDJ est cette milice raciste communautariste et violente qui agit impunément depuis plus de dix ans en France. Interdite aux Etats-Unis et même en Israël, c’est dire, elle se sent si couverte – et elle l’est – qu’elle annonce régulièrement par avance ses ratonnades et autres expéditions punitives. Au parti socialiste, le mot d’ordre est : « la LDJ n’existe pas. » La milice bénéficie du reste de la part de Manuel Valls d’un sourcil des plus conciliants.
Lire – Bonbonne de gaz, lacrymo, barres de fer, la ligue de défense juive couverte par la police

La LDJ lourdement armée en plein Paris, devant des policiers
Les miliciens racistes de la ligue de défense juive furent il y a une huitaine de jours filmés rue de la Roquette armés, courant vers un groupe d’individus propalestiniens. Sur la photo ci-dessous, on voit par exemple un nervi avec une bonbonne de gaz dans une main, un tuyau dans l’autre. Avait-il l’intention de gazer ses adversaires ? de les brûler en faisant usage de la bonbonne et du tuyau comme d’un chalumeau ? Nous ne le saurons pas. La République de François Hollande et de Manuel Valls est aveugle. Mais aussi indécente. Le décrété Désir en est un échantillon. Voyez ce qu’il a osé répondre à Frédéric Rivière.
Harlem Désir : Je ne crois pas qu’elle était mise en cause dans des violences. Ce qui sont en cause ce sont des gens qui ont attaqué un lieu de culte, un synagogue en marge d’une manifestation à Paris.
De la haine républicaine à la chute électorale : jusqu’ici tout allait bien
Fail. Harlem Désir vient de commettre une énorme faute politique. Une boulette à retardement. Alors que tous les médias, les politiques, les internautes ont vu les vidéos qui accablent la ligue de défense juive, l’ex-patron de Sos Racisme adopte une posture So 1980. Il va falloir toucher deux mots à Harlem sur ce que sont les Internets. Jean-Baptiste Soufron, secrétaire général du Conseil national du numérique, devrait pouvoir lui être d’une grande aide…
A propos de Soufron : « Guérilla urbaine », « synagogue assiégée », « CRS paumés », ce qu’un socialiste a voulu faire croire
Aveuglés par leur communautarisme sélectif, François Hollande, Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadelis, mais aussi le parti socialiste, où officient très activement des néoconservateurs férocement pro-israéliens, et plus généralement la République des copains, n’entendent pas que ce qui leur est demandé est d’abord de ne pas être des chefs de clans, ensuite de refuser le diktat d’irresponsables communautaristes et religieux, enfin d’appliquer leurs beaux principes républicains, selon lesquels les citoyens sont égaux en droit.
Qu’à cela ne tienne. La mobilisation citoyenne n’a jamais été aussi forte. Que ces femmes et ces hommes politiques continuent à s’adonner à leurs petits calculs politiciens, le retour de bâton sera douloureux. Ensemble, nous avons réussi à lézarder l’omerta qui dure depuis des années autour de la ligue de défense juive. Continuons à diffuser l’information, continuons à publier sur Facebook, sur Twitter, à dire par SMS, à nos voisins, nos collègues de bureau. Usons de la puissance d’Internet et de la force de notre clic. Ils ont les médias, nous avons nos souris, ô combien redoutées car tellement redoutables. Jamais la vérité n’a été si mise au jour. Portons-là ensemble encore plus haut. Nous sommes légion, nous n’oublierons pas.