Jean-Baptiste Soufron est à l’origine d’une vidéo et d’une photo qui ont été utilisées par les médias, les politiques et les autorités juives pour accréditer la fausse attaque de la synagogue de la Roquette, du nom de la rue où elle se trouve.
Hier, nous analysions cette vidéo et cette photo et démontrions ce que nous pensions relever de la légèreté.
De nouveaux éléments que nous vous présenterons dans un prochain article laissent penser qu’il n’y avait rien de léger dans les publications sur Twitter et Instagram de Jean-Baptiste Soufron. Bien au contraire.
Jean-Baptiste Soufron n’a pas choisi ces mots au hasard : « scènes de guerilla urbaine rue de la roquette », « Les pro palestiniens cassent un peu tout », « une synagogue assiégée dans paris et des CRS débordés et paumés ».
Ce membre du parti socialiste se trouvait dans un appartement juste au-dessus des incidents, en face de la synagogue. Il a tout vu et sait précisément ce qui s’est passé. Les miliciens de la LDJ ne lui sont du reste pas inconnus et étaient de toute façon très aisément identifiables. Malgré tout, Jean-Baptiste Soufron a choisi de donner une version autre que celles des faits qui se sont déroulés sous ses yeux.
Scènes de guerrilla urbaine rue de la roquette… Les pro palestiniens cassent un peu tout… @… http://t.co/4cFywDM1AR
— soufron (@soufron) 13 Juillet 2014
Une synagogue assiégée dans paris et des CRS débordés et paumés… @ Synagogue de la Roquette http://t.co/oF0Ky7LHF9
— soufron (@soufron) 13 Juillet 2014
Hier, nous terminions notre article avec la capture d’écran ci-dessous. Deux jours après sa vidéo et la rumeur de la fausse attaque de la synagogue qu’il contribua volontairement à propager, Jean-Baptiste Soufron partagea la publication de Dominique Sopo, président de Sos Racisme, qui, sur Facebook, a condamné la xénophobie et les provocations racistes de la LDJ.
Après la publication de notre article, Jean-Baptiste Soufron a non seulement rendu privé son compte personnel sur Facebook, mais encore a supprimé cette page. Partager la condamnation du racisme et des violences de la ligue de défense juive ne semble pas plaire à tout le monde.
Jean-Baptiste Soufron n’est pas que membre du parti socialiste. Ancien conseiller de l’ex-ministre PS de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, il est aussi journaliste, avocat et secrétaire général du Conseil national du numérique. Mais surtout, J.-B. Soufron est très proche de… SOS Racisme, ce qui ne va pas sans expliquer la tournure médiatico-politique de la fausse attaque de la synagogue.
Il y a bien aujourd’hui un LDJgate. Affaire à suivre.